Conduite supervisée
À qui s’adresse la conduite supervisée ?
L'apprentissage en conduite supervisée des véhicules légers
s’adresse aux candidats, de 18 ans au minimum, qui souhaitent
acquérir une expérience de conduite avant le passage de
l’examen du permis de conduire ou après, en cas d'échec(s) à
l’épreuve pratique.
Pour vous inscrire, vous devez aussi avoir l’accord de l’assureur
du véhicule.
Quelles sont les conditions d’accès ?
On peut choisir la conduite supervisée :
- soit au moment de l’inscription à l’auto-école ;
- soit après un échec à l’épreuve pratique.
Pour y accéder, il faut :
- avoir réussi le code de la route ;
- avoir suivi une formation pratique avec un enseignant (20h00)
- avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son
- enseignant et de la sécurité routière et obtenu l’attestation de fin
- de formation initiale (AFFI) figurant en annexe du livret
- d’apprentissage, définie par arrêté du ministre chargé de la sécurité
- routière.
Déroulé de la formation
La conduite supervisée n’impose ni durée minimale, ni
distance minimale à parcourir. Cette période débute par un
rendez-vous préalable qui a lieu en présence de l’enseignant de
la conduite, de l’élève et du futur accompagnateur. L’enseignant
dispense alors ses conseils auxdeux parties pour bien
commencer la période de conduite supervisée.
Quels avantages pour le candidat ?
acquérir un maximum d’expérience et de confiance au
volant avant:
- le passage de l'épreuve pratique ;
- améliorer à moindre coût ses acquis, notamment en attendant de
- repasser l’examen pour celui qui a échoué à l’épreuve pratique.
Attention: Pas de réduction de la période probatoire
Contrairement à l'AAC, cette formule ne permet pas de
réduire la période probatoire. Les nouveaux titulaires su
permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis
de conduire et doivent attendre 3 ans sans infraction
avant d'en obtenir 12. Le candidat ne bénificie donc pas
le tarif préférentiel sur son assurance "jeune conducteur".
Attention ! Pas de réduction de la période probatoire
Contrairement à l’apprentissage anticipé de la conduite,
cette formule ne permet pas de réduire la durée de
la
période probatoire. Les nouveaux titulaires du permis
de
conduire disposent de 6 points sur leur permis et
doivent
attendre trois ans sans infraction avant d’en
obtenir 12.
Le candidat ne bénéficie donc pas
nécessairement de tarif préférentiel sur son assurance
« jeune conducteur ».
Les règles incontournables d'assurance
Demande d’une extension de garantie
Un exemplaire de l’attestation de fin de formation initiale est
transmis à la société d’assurances par le souscripteur du
contrat de formation.
L’accord préalable écrit de la société d’assurance doit être
obtenu sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite
du ou des véhicules utilisés au cours de la future phase de
conduite supervisée. Cette extension n’entraîne pas de
surprime.
Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs
autorisés par la société d’assurances à assurer cette fonction.
Il est joint au contrat de formation de l’élève qui précise les
obligations relatives à la fonction d’accompagnateur et les
conditions spécifiques à la conduite supervisée ou à l’avenant
au contrat de formation si le choix de la conduite supervisée
a été décidé après la conclusion du contrat.
En cas de refus de l’assurance
L’assureur peut refuser de délivrer cette extension si le
candidat a été condamné pour :
- homicide et blessures involontaires ;
- conduite sous l’emprise d’un état alcoolique ;
- délit de fuite ;
- refus d’obéir à un ordre de s’arrêter émis par les forces de l’ordre ;
- conduite en période de suspension ou d’annulation du permis.
L’assureur peut également refuser d’assurer le nouveau
conducteur en apprentissage, s’il estime que sa conduite
présente un risque est trop élevé. Vous devrez alors changer
d’assureur pour être couvert.
Si vous estimez néanmoins que ce refus est discriminant,
vous pouvez saisir le médiateur des assurances.